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 Take's foliies

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Shintaro Takeda

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Shintaro Takeda

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MessageSujet: Take's foliies   Take's foliies I_icon_minitimeMer 22 Avr - 10:38

Titre : Encore à choisir... Mais pour l'instant, j'ai mis "Le Joyau de l'âme"
Forme : Un roman
Statut : En cours, j'écris quand j'en ai le temps >__>, actuellement je suis à l'écrite de mon quatrième chapitre
Warning : Alors heu... si vous voulez encore lire un jour... Ne lisez pas cette fic XDD Il y a des risques de cécité post-traumatique XDD
Résumé : Une jeune fille qui vient de perdre sa mère qui était sa seule famille, se fait adopter par une mystérieuse "Madame Sophie". Elle se retrouve alors en France où elle rencontre sa nouvelle famille, plutot hétérclite. Mais là, d'étranges événements lentraîne à découvrir le secret de cette "famille" et le rôle qu'elle aura à y jouer...
Note de l'auteur : Alors j'ai écrit cette fic après avoir vu l'anime D. GrayMan. Il s'en inspire, mais je tiens à dire que toutes les idées sont de moi, donc la fic est totalement originale ;) Ici, je ne mets que le premier chapitre, pour voir ce que vous en pensez =) Je suis ouverte aux critiques, donc n'hésitez pas ^^


Chapitre I. Premier jour difficile



Elle posa un pied sur le sol français. Un frisson d’appréhension lui remonta l’échine, la faisant trembler de tout son corps. Elle jeta un regard derrière elle, observa le visage souriant des hôtesses qui souhaitaient un bon séjour aux passagers et se remémora les événements des dernières semaines.

On avait enterré sa mère samedi dernier. Loana avait à peine eu le temps de sécher ses larmes que le notaire lui avait annoncé qu’elle avait encore de la famille en France. Lorsqu’on vivait en Australie, la France avait l’air d’être l’autre bout du monde. Elle avait eu beau protester, hurler, déchirer tous les documents dans le bureau du notaire et –à sa plus grande honte- lancer des objets à travers la pièce, il s’était montré intraitable.

Vieux grognon, pensa Loana, moi j’ai toute ma vie à Sydney et pas dans un de ces pays européens si ennuyeux…

C’est pourquoi elle se retrouvait ici, à regarder tristement par la fenêtre. Elle avait laissé derrière elle le beau soleil de l’Australie et découvrait la triste pluie. L’eau coulant sur la fenêtre avait un certain charme, pourtant… Pourtant elle n’arrivait pas à se convaincre qu’il lui faudrait attendre deux ans dans ce pays avant de pouvoir retourner chez elle, avant sa majorité.

Deux ans, ce n’était pas si long. Ce n’était que vingt-quatre mois, que cent et quatre semaines, que cinq cents douze jours, que…

Loana se décida à arrêter avant de se rendre malade. À vrai dire, elle se remettait encore de son voyage aérien. Elle avait plusieurs fois cru que l’appareil allait être repeint à la couleur de son déjeuner, mais son orgueil l’avait empêchée de montrer sa faiblesse. À présent son estomac la rappelait à l’ordre gentiment.

Elle récupéra ses valises et s’enregistra à la douane. Elle s’entendit dire : « C’est pour un long séjour » et la préposée lui souhaiter un poli « Amusez-vous bien en France ». Répondant par un machinal sourire, elle la remercia et entra sur le territoire français.

Une bouffée de malaise la prit. Elle avait l’impression que quelque chose de terrible allait lui arriver ici. Soudain, mue par une intuition, elle fit un pas à gauche et évita de peu un chariot qui fonçait vers elle.

De nouveau… C’est encore une fois arrivé

Loana leva un sourcil sarcastique à l’approche d’un petit garçon rougissant. Sa mère le poussait, ponctuant apparemment son sermon de grands gestes. Arrivés à hauteur de l’adolescente, les oreilles de l’enfant étaient d’un rouge écrevisse.

— Pardon, madame… Le chariot a…

— Ce n’est pas grave, fais juste plus attention la prochaine fois, tu pourrais faire mal à quelqu’un, le coupa Loana.

— Veuillez excuser le comportement de mon fils, mademoi…

— Je vous ai dit que ce n’était rien, dit Loana, agacée.

Elle s’éloigna rapidement, avant qu’ils ne s’excusent encore une fois. Il ne manquait plus qu’elle leur fasse la conversation, alors que le gosse avait manqué de lui casser une jambe.

Loana soupira. N’y avait-il donc personne qui faisait attention de nos jours ? Mais elle l’avait de nouveau fait : son corps avait de nouveau bougé tout seul, son instinct pris possession d’elle. Depuis qu’elle était petite, ça lui arrivait souvent. Sa mère en riait tout le temps, puis elle lui pinçait le nez et disait en souriant :

« — Tu as le sixième sens féminin : ma petite fille est une vraie femme ! »

Et Loana riait avec elle. C’était encore le cas il y a un mois.

Mais un mois semblait être une éternité maintenant. Un monde séparait cette époque et le temps présent.

Loana secoua la tête. De telles pensées ne devaient pas l’habiter, pas en ce moment. Elle avait besoin de tout son courage pour survivre.

En l’entendant, on aurait presque l’impression que la France était un territoire ennemi ou une jungle. Mais Loana était comme ça : à dramatiser toutes les situations à l’extrême.

Elle décrocha un des téléphones publics qui se trouvaient dans le hall principal de l’aéroport, y inséra quelques pièces et composa le numéro que le notaire lui avait donné.

« — N’oublie pas de prévenir la personne qui t’héberge quand tu arriveras. C’est la moindre des politesses. »

Gna gna gna… Comme si elle était la plus malpolie des personnes sur cette Terre. D’accord, le notaire avait le droit de le croire, surtout après avoir reçu son propre téléphone dans la figure.

Mais il l’avait mérité !

— Allô ?

C’était la voix d’une femme. Loana sentit son cœur battre la chamade.

— Heu… Allô, ici Loana Thundry à l’appareil, vous savez votre… heu…

— Ah oui ! Tu es la petite cousine de Madame Sophie ! Tu es à l’aéroport ?

— Oui, enfin… je…

— Je vais tout de suite venir te chercher ! Ne bouge pas !

— Mais, je… !

Clic. Tuuut… Tuuut…

Elle avait déjà raccroché.

Loana sentit le désespoir l’envahir : elle avait réussi à contacter une femme, dont elle ne connaissait pas le nom, qui lui avait dit qu’elle viendrait la chercher mais pas dans combien de temps, ni où ! Décidément Loana haïssait le téléphone.

Elle récupéra sa monnaie –oui, le dialogue n’avait duré après tout que trente secondes maximum- et se dirigea vers la sortie.

Dehors, elle s’installa sur un banc, juste devant l’énorme bâtiment et attendit.

Après plus ou moins une heure et demi d’attente, elle se félicita d’avoir mis un manteau et des gants. On était fin du mois d’août et pourtant il ne faisait pas plus de vingt degrés. C’était à peine si sa respiration se condensait. Elle croisa ses bras devant elle et se frotta vigoureusement les flancs. Mais cette action ne réussit pas à l’empêcher de s’endormir. La vague pensée qu’on lui volerait sa valise la traversa un instant avant de tomber dans les bras de Morphée.

***


— Loana ? Hé ! Loana !

— Encore deux minutes…

— Comme tu veux, mais nous allons manquer le train alors, répondit la voix.

Elle ouvrit soudainement les yeux et croisa un regard noisette rieur. Loana poussa un petit cri et, en voulant s’écarter, se cogna la tête contre le dos du banc.

La femme en face d’elle éclata de rire.

Loana fit une grimace et se frotta sa pauvre nuque malmenée. Honteuse d’être ainsi prise en défaut, elle rougit légèrement, mais plus de colère qu’autre chose.

— Au lieu de vous moquer de moi, vous pourriez vous présenter ! Comme ça n’a pas l’air d’être la peine de mon côté…

Le rire de la femme redoubla. Elle avait de belles dents blanches et des yeux bruns qui riaient autant qu’elle. Ses longs cheveux châtains étaient attachés grâce à un élastique et remuaient au rythme des mouvements de sa tête. Son rire accentuait ses fossettes sur le coin de ses lèvres et lui donnait un air de douceur.

— C’est que le chaton sort ses griffes…

Chaton ?

— Je suis Jeanne, enchantée de faire ta connaissance Loana. Nous nous sommes déjà parlé au téléphone…

—Ah ! répondit vaguement la jeune fille.

Parler !? Une conversation à sens unique, ça oui !

Jeanne devait avoir environ trente ans et respirait la vitalité. Loana se sentait toute petite à côté d’elle ; cette femme la dépassait de quinze centimètres ! La jeune fille n’était pourtant pas si petite que ça avec son mètre soixante…

— Nous continuerons cette discussion plus tard, maintenant il s’agit de ne pas arriver en retard ! Allez, cours ! Je prends ta valise !

— Mais, attende…


Dernière édition par Shintaro Takeda le Mer 22 Avr - 10:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Take's foliies   Take's foliies I_icon_minitimeMer 22 Avr - 10:39

Qu’elle était déjà partie. Loana la suivit en courant : comme sa valise et ses affaires étaient en possession de la femme, elle n’avait pas vraiment le choix. Elle était morte de fatigue, mais son orgueil l’obligea à ne pas perdre de vue Jeanne et sa queue de cheveux bruns esquivant adroitement les gens dans la gare. Elle ne la rattrapa que dans le train. Loana l’avait vue monter et avait échappé de peu à la fermeture des portes sur sa jambe. Tous les Français essayaient de la tuer, ou quoi ?!

— Loana ! Viens t’installer à côté de moi, fit Jeanne en tapotant la place voisine.

— Qu’est-ce qui vous a pris de courir aussi vite ? demanda Loana après s’être exécutée. Je ne suis pas une sportive de haut niveau, vous savez…

— Tu as un meilleur rythme que je ne l’aurais cru, pourtant.

— Merci de l’encouragement… Bien, je connais votre nom maintenant, mais je ne connais pas votre lien avec ma chère tutrice, Madame Sophie…

Loana, les nerfs mis à vif à cause du voyage en avion, était sur le point de péter un plomb. Et les événements récents ainsi que le comportement de Jeanne n’amélioraient pas les choses.

— « Tutrice » ?! Tu parles bien français pour une étrangère !

— Ma mère m’a obligé à l’apprendre depuis que je suis toute petite, elle disait que c’était l’une des plus belles langues et qu’elle me serait utile plus tard.

Elle eut un pincement au cœur en songeant à celle-ci, mais évita de le montrer.

— Je suis désolée, Loana.

— Pourquoi ? Ça fait un mois, maintenant, il faut que je passe à autre chose.

— Non, ce n’est pas pour ça, c’est juste que je viens de me rendre compte que nous nous étions trompées de train, sourit Jeanne.

— Quoi ?! C’est une blague, j’espère ! s’écria Loana.

Jeanne avait un regard des plus sérieux. Loana déglutit difficilement. Dix petites secondes passèrent jusqu’à ce que l’horrible femme ne puisse plus se retenir et éclate de nouveau de rire.

— Tu es vraiment trop naïve, c’est hilarant ! Je n’aurais jamais cru que quelqu’un d’autre que Tsuyoshi se fasse avoir !

Elle s’essuya les yeux tant elle riait aux larmes. Loana sentit la moutarde lui venir au nez et s’obligea à la patience. Il fallait qu’elle s’habitue ; c’est de l’humour français, alors pas d’inquiétude…

Elle se gratta machinalement l’intérieur de sa main. C’était un tic, une habitude, car à cet endroit elle possédait une grande tache de naissance. Ça avait l’apparence d’une grande étoile, pas celle à cinq branches, non… de celle que l’on peut apercevoir du toit de sa maison, un soir d’été.

Jeanne semblait observer ce geste et Loana avec un grand intérêt.

— Tu n’as vraiment pas le type australien, Loana. Quand on dit Australie, j’imagine plutôt…

— Une blonde, bronzée, avec des gros seins ? suggéra de sa voix la plus sarcastique l’adolescente.

Effectivement, elle n’avait rien d’une Australienne. Loana avait des cheveux roux très clairs qu’elle avait coupés à hauteur de son menton. Cependant, ils s’accordaient très bien avec ses yeux verts en forme d’amande et sa peau diaphane. De plus, Loana était maigre et sans véritable forme, ce qui la complexait. Sans passer pour la planche à repasser de service, elle n’était pas non plus des plus voluptueuses.

Son interlocutrice lui pinça le nez.

— Tout à fait, mais tu es bien plus mignonne comme ça, petit chaton.

— Eh bien merci, mademoiselle Jeanne, dit-elle en repoussant sans ménagement sa main.

— Mademoiselle ? Je n’ai que trente-cinq ans, tu sais ! Tu peux me tutoyer et m’appeler Jeanne, petit chaton…

— Uniquement si vous arrêtez de m’appeler ainsi, ma-de-moi-selle Jeanne, rétorqua-t-elle, le « mademoiselle » soigneusement articulé.

Loana grinça des dents lorsque Jeanne eut un nouveau fou rire. Était-ce vraiment humain de rire tout le temps ainsi ? Jusqu’à maintenant, la jeune fille ne s’était jamais considérée comme asociale, mais en présence de Jeanne, elle passait même pour pire.

— Alors habitue-toi tout de suite à être appelée petit chaton ! Tu me fais tellement penser à un chat, que je ne pourrais pas t’appeler autrement !

Loana ne trouvait aucune raison à ce surnom ridicule.

Elle regarda d’un air mauvais la femme.

— Vous n’avez toujours pas répondu à ma question, mademoiselle Jeanne. Qui êtes-vous ? Et pourquoi êtes-vous venue me chercher à l’aéroport ?

Jeanne perdit aussitôt son sourire. Le silence se fit entre les deux femmes. Loana crut avoir trouvé le seul sujet que la dame devant elle ne supportait pas, avant de la voir de nouveau arborer une grimace hilare.

— Tu sais garder l’esprit clair, n’est-ce pas ? Mon nom complet est Jeanne Emlek ; je travaille à la mairie de la ville dans la section archives ; j’ai eu trente-cinq ans le quinze avril ; j’aime le chocolat et les fraises ; mon animal préféré est le lapin, ce que je préfère chez lui ce sont ses oreilles toutes mimis ! Je suis très chatouilleuse des pieds et sur les côtes ; ma position préférée pour faire l’amour est…

— Stop, la coupa Loana. S’il vous plaît, arrêtez…

Cette femme était-elle complètement folle ?! Loana ne lui avait pas demandé de lui déballer sa vie privée et ses goûts ! Jeanne gloussa. Loana eut l’impression qu’on n’arrêtait pas de se moquer d’elle depuis qu’elle avait posé le pied dans ce pays.

— D’accord, d’accord… Je suis désolée petit chaton, mais c’est tellement amusant de te taquiner. Bon, reprenons notre sérieux (Reprenons ? Reprends, toi, ton sérieux !). J’habite avec Madame Sophie, c’est pour ça que j’ai intercepté ton appel et que je suis passée te prendre. Depuis que j’ai appris qu’il y avait enfin une femme en plus dans cette maison, j’avais vraiment envie de te connaître… Je disais justement hier que…

La jeune adolescente n’écouta pas une minute de plus la logorrhée de l’employée de la mairie. Son cerveau s’était bloqué sur le fait qu’elle vivrait avec Jeanne. Complètement désespérée, elle se demandait comment elle arriverait à survivre. Loana regardait la femme parler, et parler, et parler encore. Elle ne put s’empêcher de légèrement sourire : au moins, Jeanne comblait le silence que laissait souvent Loana s’installer. Peu douée pour les relations, la jeune fille avait souvent du mal avec les gens. Lorsqu’elle s’adressait à quelqu’un, elle était sarcastique et ironique et quand ce n’était pas le cas, elle se contentait de les fixer en se taisant.

Autant dire que peu de personnes étaient venues lui dire au revoir à l’aéroport de Sydney.

Incapable de garder son calme à cette pensée, Loana sentit des larmes menacer de couler.

Elle se retrouva soudainement dans les bras de Jeanne qui lui caressait doucement les cheveux.

— Chut… Tu peux te laisser aller, petit chaton, je suis là…

La fatigue, la solitude et le stress finirent d’achever Loana. Elle fondit littéralement en larmes dans les bras de Jeanne. Elle ne s’arrêta de pleurer que pour s’enfoncer dans un profond sommeil.

***


— Allô ?

Loana se réveilla lentement, mais n’ouvrit pas les yeux. Elle préférait rester couchée et écouter la conversation téléphonique de Jeanne. La curiosité est un vilain défaut, mais qu’est-ce qu’il était bon d’apprendre quelque chose…

— Oui, je suis avec elle.

— …

— Oh ! Si tu savais à quel point elle est mignonne !

Mignonne ? Loana doutait que Jeanne ait répondu à la question. Elle s’était déjà rendue compte que sa compagne de voyage aimait les réponses n’ayant aucun rapport avec les questions posées.

Je parie que son interlocuteur doit déjà hurler…

— Mais ne crie pas comme ça ! (Gagné !) J’ai les oreilles sensibles, mon chou.

Apparemment, Jeanne faisait beaucoup de victimes avec ses surnoms. Même la jeune fille put percevoir l’exaspération dans la voix téléphonique.

— …

— D’accord, d’accord… Aucune manifestation. Mais son AP n’a pas encore atteint sa maturité, alors...

— …

— Oui, c’est dans quelques jours. Nous pourrons toujours attendre jusque là.

— …

— Quand ce sera le temps, elle passera le test. Dis-moi mon chou, tu as déjà entendu parler de la marque avant maturité ?

— …

— C’est ce que je me disais. Non, non ce n’est rien. Je te retrouve au manoir dans une heure. À plus.

Et elle raccrocha.
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MessageSujet: Re: Take's foliies   Take's foliies I_icon_minitimeMer 22 Avr - 10:39

Loana fit encore semblant de dormir pour réfléchir. De quoi parlait Jeanne ? Manifestation ? AP ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Jeanne était-elle une simple employée à la mairie comme elle le prétendait ? Ça devenait difficile à croire. L’adolescente l’imaginait partout sauf assise derrière un bureau.

Et puis qu’est-ce que c’était cette « maturité » ? Qu’allait-il se passer dans quelques jours ?

Bien vite Loana arrêta de faire semblant d’être endormie et s’endormit pour de bon, la tête remplie de questions sans réponses.

***


Loana avait l’impression de passer sa vie à dormir –ce qui n’était pas tout à fait faux. Mais cette fois-ci elle ne se réveilla pas dans un banc au milieu du froid ou dans un train, mais dans un lit bien moelleux. Ses yeux verts s’ouvrirent sur un plafond blanc. Lorsqu’elle se retourna, elle constata l’ameublement simple de la pièce : à part un lit, une table de nuit et une armoire, la pièce était quasiment vide. Cette impression était diminuée par les boiseries couvrant les murs blancs, donnant à la pièce un aspect soigné et luxueux.

La jeune fille s’assit et se frotta les yeux. Le soleil entrait par une immense fenêtre située juste à côté de son lit. Malgré les apparences, la pièce était plutôt grande. Il y avait encore de la place pour mettre un bureau. Elle demanderait à Jeanne si c’était possible.

Après s’être sommairement étirée, elle sortit du lit. Constatant qu’elle était toujours habillée, elle regarda l’heure sur la montre à son poignet.

Dix-huit heure… C’est presque l’heure d’aller manger.

Le décalage horaire aidant, Loana avait une faim de loup. Néanmoins, elle se sentait sale dans ces vêtements qu’elle portait depuis bientôt trente-six heures. Pas question de les porter une heure de plus ! En outre, elle ne pouvait pas se montrer en face de sa nouvelle famille toute en sueur et dégoûtante.

Après avoir retrouvé sa valise dans l’armoire et rassemblé quelques affaires pour s’habiller et se nettoyer, Loana quitta la pièce et se retrouva dans un couloir.

Il était totalement vide. À croire que tout cet endroit était pareil. Pas une âme n’errait. Mue par l’instinct féminin –et par son regard de lynx-, Loana repéra au bout du couloir une porte avec l’inscription « Salle de bains ».

Elle découvrit plus une salle d’eau que de bains.

La pièce était immense et d’une propreté éclatante. À gauche de la porte, six éviers se succédaient, tous surmontés d’un miroir. À sa droite, il y avait une immense baignoire et une toute aussi grande douche. Le détail pouvait sembler insignifiant, mais Loana y accordait beaucoup d’importance. Elle était de ces personnes qui ne supportent pas la saleté très longtemps.

Elle déposa ses affaires à côté d’un évier et se déshabilla pour entrer dans la douche. Lorsque l’eau froide coula sur elle, l’ado s’accorda un relâchement. Ça y est. Elle y était. Elle était à son nouveau « chez elle ». Malgré tout ce qui l’attendait, elle n’avait plus envie de pleurer, ni d’être découragé : passer du temps avec Jeanne lui avait fait du bien. Au fur et à mesure que l’eau se réchauffait, Loana se détendit. Les mains à plat sur le mur, elle ferma les yeux et baissa la tête, laissant sa nuque et son dos à la proie de l’eau.

Elle commença à se savonner en se demandant vaguement ce qu’elle mangerait ce soir et comment étaient les habitants de la maison. Ses cheveux faits, elle sortit de la douche, attrapa une serviette et s’enroula dedans. Alors qu’elle commençait à sécher ses cheveux avec une autre serviette, elle entendit la porte s’ouvrir dans un :

— Dis-moi Erwan…

Brusquement stoppé dans son élan, le jeune homme qui venait d’entrer contempla bouche bée Loana.

Incapable de réagir, celle-ci le fixa froidement. Il était de type asiatique, les cheveux noirs et les yeux gris. Il portait un bouc qui le vieillissait, bien qu’il ne dût pas avoir plus de vingt ans. Loana ne trouvait pas qu’il avait l’air stupide, alors pourquoi ne bougeait-il pas de là ?!

Elle allait vertement lui demander de sortir quand des bruits de pas retentirent dans le couloir.

— Qu’est-ce que tu fais là Tsuyo… ?!

Loana vit une deuxième personne apparaître. Décidément c’était vraiment son jour !

Elle sentit le regard noisette de l’homme la détailler. Dans un réflexe, elle resserra la pauvre serviette lui servant de seul vêtement.

— Et alors Tsuyo ? On voudrait garder les plus beaux morceaux pour soi ? demanda d’un ton ironique le nouveau venu.

— Je… Mais pas du tout ! Qu’est-ce que tu racontes Erwan ? répliqua le dénommé Tsuyo, n’ayant pas saisi la plaisanterie.

— Un véritable bourreau des cœurs…, poursuivit sans pitié Erwan.

Loana profitait de leur échange pour chercher une issue. Elle posa bien vite le regard sur Erwan. Malgré ses yeux un peu trop indiscrets, il était plutôt beau dans son genre. Il avait plutôt le type américain avec son accent anglophone et ses cheveux blonds coupés courts. Contrairement à Tsuyoshi qui était plutôt fin, il avait le corps musclé. Du moins elle le concluait en voyant les formes à travers sa chemise.

Elle rougit fortement en imaginant qu’ils pouvaient voir bien plus de formes à travers la serviette.

Ayant enfin décidé à parler, elle allait leur demander de dégager quand…

— Erwan ! Tsuyoshi ! Ça fait plus d’une heure que je vous appel…

…elle s’avoua être vaincue.

Loana, dont le visage approchait la couleur pivoine, dévisagea méchamment l’homme entré. Il avait un accent qu’elle n’avait jamais entendu avant. Ce qui la frappa le plus fut les deux yeux bleus glacier de l’homme. Ils semblaient la transpercer de part en part. Elle fut néanmoins rassurée par la sagesse que dégageait le visage légèrement ridé du nouveau. Il devait avoir la quarantaine, bien que ses cheveux gris auraient pu témoigner d’un âge plus avancé.

— Piotr ! Tu viens nous rejoindre ?

— Qu’est-ce que tu as encore fait, Erwan ?

— Hein ?! dit-il, mais je n’ai rien fait ! C’est Tsuyoshi qui…

— Quoi !? Ha non ! Je n’ai rien à voir là-dedans, c’est elle qui…

La « elle » en question explosa tout un coup.

— BANDE DE SALES PERVERS ! VOUS ALLEZ TOUT DE SUITE DÉBARRASSER LE PLANCHER AVANT QUE JE NE LE FASSE MOI-MÊME !!!

Et puis, comme cela ne suffisait pas, Loana perçut une voix familière.

— Oh les garçons ! Je vois que vous faites connaissance avec la nouvelle résidente, dit Jeanne en pénétrant dans la salle d’eau déjà bien remplie. Tout le monde, je vous présente…

— Mademoiselle Jeanne…, fit Loana, menaçante. J’ai dit :de-hors.

— Quoi ? Qu’est-ce que tu as dit, petit chaton ? dit-elle en posant la main sur les cheveux mouillés de Loana, un sourire aux lèvres.

— DEHOOOORS !

Et dans un mouvement incroyablement rapide, Loana réussit à faire sortir en un tour de main Jeanne, entraînant à sa suite toutes les personnes derrière elle et claqua la porte derrière eux. Elle les entendit se relever dans le couloir, mais n’accorda aucune attention à leurs paroles. S’appuyant contre la porte, elle sentit le désespoir s’emparer d’elle. Il fallait toujours que ça tombe sur elle ce genre de situation. Elle se sentait terriblement mal, maintenant qu’elle avait le temps de réfléchir à ce qui venait de se passer.

Meeerde ! Tout le monde m’a vue à moitié nue ! Mais c’est quoi cet endroit ?!

Elle se prit la tête dans les mains. Son avenir avait l’air compromis. Et cela ne faisait qu’une heure qu’elle était ici. Le Premier prix de mauvaise première impression est décerné cette année à… Loana Thundry ! Vote gagné à l’unanimité !

Quand elle commençait à s’adresser des sarcasmes, c’était vraiment mauvais signe.

Terminant de se coiffer et de s’habiller, Loana respira un bon coup et se prépara à affronter la pire chose qu’il existe en ce monde : un repas de famille.

Un sombre pressentiment l’envahit.




Plus à l’aise habillée, elle avait réussi à se composer un masque de froideur passable. Elle pénétra dans la salle à manger ; une pièce plutôt luxueuse, décorée de tapisseries et de boiseries de qualité. Au centre de la pièce se trouvait une grande table où tout le monde était attablé. Ils étaient tous là.

— Mon petit chaton d’amouuur ! cria Jeanne avant de se jeter sur elle et de s’accrocher à son cou. (Cette femme a-t-elle réellement trente-cinq ans ?) Viens par ici que je te présente aux autres.

— Pas besoin de me présenter, je pense qu’ils ont déjà pu voir tout ce qu’il fallait voir, fit-elle ironiquement.
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MessageSujet: Re: Take's foliies   Take's foliies I_icon_minitimeMer 22 Avr - 10:39

À cette parole, les oreilles de Tsuyoshi prirent une teinte rougeâtre, tandis qu’Erwan lâchait un petit rire sarcastique et que Piotr se contentait de se racler la gorge, gêné.

— Les garçons, je vous présente Loana Thundry, elle vivra avec nous à partir de maintenant, continua Jeanne, imperturbable.

— Enchanté, Loana, je suis Piotrvisch Falski, mais tout le monde m’appelle Piotr.

Le doyen semblait avare de paroles, mais cela ne dérangea pas la jeune fille. Elle baissa légèrement la tête par respect.

— Je… Je suis Tsuyoshi Ae-Gwon ! Heu… Pour tout à l’heure, je voulais m’ex… m’excuser pour… pour avoir…enfin… ce que je veux dire c’est… Non pas que ce que j’ai vu était laid… Non, je ne voulais pas dire ça ! Je…

L’asiatique s’emberlificotait dans ses excuses. Loana eut un mouvement de la main agacé.

— Aucun problème, c’est déjà oublié.

— Moi, je ne pourrai pas oublier…, dit la voix grave de l’américain.

Une main avait attrapé la sienne. Elle vit le blond déposer ses lèvres sur le dos de sa main, tel un gentleman. Loana n’aimait pas la façon dont il la regardait. C’était comme si il voyait à travers elle… Incroyablement gênant, dans la mesure où il pouvait au moins se faire une idée de ce qu’il y avait à travers ses vêtements.

— Erwan O’Mayen, ravi de faire votre connaissance mademoiselle…

Il retourna doucement sa main et haussa des sourcils en voyant la marque dans sa paume.

— Eh bien ! voilà qui n’est pas commun. C’est de naissance ?

Loana retira sèchement sa main.

— Oui. Tiens ? Et madame Sophie, elle n’est pas là ? demanda-t-elle.

— Non, elle est rarement au domaine, dit évasivement l’employée à la mairie.

— Très rarement même, ajouta Erwan.

— Tu tiens à te faire punir, Erwan ?

— Non, c’est bon j’ai eu mon compte avec la sortie précipitée de la salle d’eau. (Ahahaha… Je suis morte de rire, crétin.) Mais merci de le proposer Piotr. Viens t’asseoir entre Tsuyo et moi, Loana.

D’un geste de la main, il l’invita à s’installer à table. Loana remarqua le grincement des dents de Piotr. Apparemment, celui-ci n’avait pas l’air d’apprécier Erwan. Assise à sa place, elle constata avec soulagement être en face de Jeanne (ayant vu le rougissement de Tsuyoshi et ne se sentant pas en bons termes avec Erwan, elle pourrait tout de même discuter avec quelqu’un aujourd’hui.)

— Alors, tu as déjà un peu visité le domaine, chaton ?

— J’ai surtout été dans le couloir des chambres et la salle d’eau, mais nulle part d’autre.

— Si tu veux Tsuyoshi peut te faire faire le tour.

— Moi ?! Mais… je…, protesta faiblement le concerné.

— Bien, le problème est réglé ! Bon, maintenant, mangeons ! Bon appétit, leur souhaita Jeanne.

Le reste du repas se déroula dans une atmosphère de bonne humeur, où Jeanne remplit toute la conversation tandis que Loana mangeait en silence.

Quand ils eurent tous fini de manger, Tsuyoshi se leva et invita Loana à le suivre. Couvée par le regard railleur d’Erwan, elle s’empressa de quitter la pièce. Mais une fois partie, une toute autre conversation débuta.

— Est-ce qu’elle est déjà… ?

— Non, pas encore, Erwi. Russel m’a conseillé d’attendre qu’elle se révèle.

— Mais n’est-ce pas dangereux ? demanda Piotr. Les Voleurs ont l’air agressifs ces temps-ci.

— Même si c’est le cas, c’est Russel qui décide. Si vous avez des objections, allez-les lui adresser, je ne suis pas le bureau des réclamations. Pourquoi est-ce que tu souris, mon Erwi ?

— Et bien, Jeanne… Je sens que je vais bien m’amuser à présent…

— Ne fais pas de bêtise, Erwan, n’oublie pas que je t’ai à l’œil, le menaça Piotr.

— Moi ?! Faire une bêtise ?! se scandalisa l’américain.

— De toute façon, nous allons instaurer une surveillance autour de Loana. Ne serait-ce que par prévention. J’ai comme l’impression que cette gamine n’est pas comme les autres…

— Oui, vous avez vu qu’elle a déjà la marque ? dit Piotr

— À vrai dire, j’ai vu même plus que ça, lança Erwan avant de poursuivre : pourtant, elle est bien mieux habillée que nue…

Après avoir reçu une petite tape de Piotr sur la tête et s’être plaint, Erwan se retira pour aller dans sa chambre. Il fut rapidement suivi par Piotr et Jeanne, laissant le soin à la cuisinière de débarrasser la table.

***


— Le domaine est divisé en deux grandes parties : la maison et les jardins. Pour ce qui est de la maison, il y a vingt-quatre chambres réparties sur trois étages, avec une salle de bain pour chaque couloir. Nous n’occupons actuellement que huit chambres. Tu as vu à peu près tous les habitants de la maison : il ne te manque plus que Hilde, la gouvernante, Pierre, le jardinier, et Russel, le propriétaire et mari de Jeanne.

— Jeanne est mariée ?! nota avec étonnement Loana.

Il n’en fallut pas plus à Tsuyoshi pour perdre sa contenance. Il piqua un fard monstre. La jeune fille s’en amusa. L’asiatique était apparemment quelqu’un de timide. Elle devrait faire attention à ne pas le brusquer.

— Excuse-moi de t’avoir interrompu, Tsuyoshi.

— Tu…Tu peux m’appeler Tsuyo, suggéra-t-il d’une toute petite voix.

— Heu… D’accord, Tsuyo. Donc, Jeanne est mariée. Quelque part ça ne m’étonne pas, c’est quelqu’un de très sociable.

— Oui, c’est vrai. Mais Russel et elle sont vraiment opposés et…

Il s’arrêta soudainement de parler, puis rougit de nouveau.

— Je ne devrais pas en parler, après tout c’est leur vie de couple et je n’ai rien à voir là-dedans… C’est-à-dire que…

— Parle-moi un peu de toi, Tsuyo, le coupa Loana, terrifiée à l’idée de le voir encore sombrer dans une de ses justifications. Quel âge as-tu ?

— J’ai dix-sept ans, d’ailleurs nous allons à la même école… Tu… Tu as bientôt…sei… seize ans, n’est-ce pas ?

— Oui c’est tout proche, le trois septembre ! Pourquoi ?

Il ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt. Tsuyoshi ne s’attendait pas à cette question ! Il prit un air dégagé – démenti par un de ses sourcils montant et descendant nerveusement- et répondit :

— Oh… euh… Pour faire une petite fête, évidemment.

Il ment vraiment mal. Mais bon, faisons-lui plaisir !

— Ah bon ? C’est gentil de penser à moi comme ça, dit-elle le plus innocemment du monde.

— Hum…, fit Tsuyo, quelque peu coupable, il paraît que tu viens d’Australie ?

— Oui, de Sydney. C’est mon accent qui m’a trahi ?

— Non, tu parles très bien français, j’ai juste entendu Jeanne le dire durant un des repas. Moi, je viens de Corée. En fait, il n’y a que Jeanne, Russel et les deux domestiques de la maison qui sont Français : Erwan est américain (Je l’aurais parié) et Piotr est roumain.

— Comment cela se fait-il que vous soyez tous regroupés dans cette maison ? s’étonna la jeune fille.

— Eh bien… Heu… Nous avons tous… comme qui dirait… un lien avec Madame Sophie.

— De parenté ?

— On peut dire ça…

— Dis donc, je ne sais pas où elle a traîné la Sophie, mais elle me semble bien volage.

Tsuyo ne répondit rien. Il regarda sa montre et, avec son sempiternel rougissement, proposa à Loana de rejoindre leurs chambres respectives. Ils se quittèrent sur le pas de porte de celle de Loana, avec la promesse arrachée à Tsuyo de lui faire un jour visiter les jardins.

Quand Loana ferma la porte, elle s’assura qu’elle soit bien fermée avant de se changer (une fois mais pas deux l’épisode de tout à l’heure !) La seule chose qu’elle sortit de sa valise, en dehors d’un pyjama, fut le cadre contenant la photo de sa mère. Allongée sur lit, elle regarda la photo.

Maman… Pourquoi es-tu partie ? Tu… Tu me manques tellement… Pourquoi ?!

Loana accorda quelques larmes à la clarté de la Lune, avant de s’endormir dans un sommeil sans rêves.Mais des yeux indiscrets avaient contemplé cette intime confession. Une ombre noire se retira silencieusement de la chambre, allant méditer sur ce qu’elle venait de voir.
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