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 Come closer [Pv Takanori-sama]

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Matsumoto Takanori

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Matsumoto Takanori

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Come closer [Pv Takanori-sama] Vide
MessageSujet: Re: Come closer [Pv Takanori-sama]   Come closer [Pv Takanori-sama] I_icon_minitimeVen 1 Mai - 12:58

« Une, deux, trois étoiles. Depuis quand exactement les comptais-je ? Je ne saurais certainement le dire. Ou peut-être, je n’ose l’avouer. Elles sont si belles, si brillantes et étincelantes. Je ne peux m’empêcher de sourire en les voyants. Chacune d’elles semble avoir une signification concrète. Comme si elles appelaient mon regard, comme si elles exigeaient mon attention, j’étais attiré par leur beauté. Oh non cela n’a rien à voir avec l’admiration que je peux porter à l’humain même, non, c’est bien plus que cela. Quatre, cinq, six étoiles… Encore de nouvelles apparaissent sous mes yeux. Un si beau spectacle. Comme des éclats de verre éclairés par une lumière fantôme, leur donnant alors un semblant de vie. J’appuyais ma main sur la fenêtre, émerveillé, les yeux étincelant d’une lueur admirative, tel un enfant. Les mots me manquent tellement j’aime cette perspective si attrayante, si hors du commun. Je n’y avais jamais fait attention avant. Non, cela ne me paraissait pas important. Comment ais-je pu, toutes ces années passer à côté d’un si beau tableau ? Merci Nini, merci… »


Ses yeux restaient rivés sur ce magnifique panorama. Une sensation étrange l’envahissait toujours lorsque face lui, une si belle œuvre se prononçait. Son enthousiasme était tel que même son visage ne reflétait plus son âge. Sa peau faiblement éclairée paraissait de nacre, comme si des diamants s’étaient discrètement incrustés en lui pour ne plus laisser voir que la beauté de son âme. Il n’y avait plus rien dans cette chambre, plus rien mise à par un semblant délicat et vulnérable d’une présence émerveillée. Le silence qui régnait était si profond que seuls les battements instables de son cœur fragile étaient peut-être audibles. Ses lèvres s’étiraient petit à petit en un faible sourire. Un sourire tellement sincère qu’il en était reflété tel un mirage instable et passager. Ses dents blanches et bien alignées miroitaient tels de nombreuses pierres précieuses. Assit sur le rebord de la fenêtre, son esprit restait absent, partit valser non loin, le laissant errer où bon lui semblait.

Ses paupières se fermaient d’elles même. Il ne resterait plus longtemps éveillé ainsi, il le savait. Qui plus est, l’endroit n’était pas plus confortable que cela. Bien au contraire, son fessier lui faisait un mal de chien. Depuis combien de temps était-il ici ? Depuis combien de temps regardait-il le spectacle qu’on lui offrait ainsi, tous les soirs, sur un plateau d’argent ? Il regarda sa montre dans un ultime geste et força sur sa vue pour discerner l’heure. Une heure du matin ? Déjà ? Le temps passait tellement vite lorsqu’il ne pensait plus à rien, lorsque le vide se faisait dans son esprit meurtrit. L’horreur de ses seuls souvenirs disparaissait en même temps que le reste du monde qui l’entourait. Il jeta un dernier regard au paysage et se redressa douloureusement. Bon sang, ne pouvaient-ils pas mettre de coussin dans ce genre d’endroit ? Cela existait après tout ! Vous savez, ce genre de fenêtre, bordé farouchement d’un liseré énorme souvent agrémenté de coussin rouge et brodé au fil d’or ? Ou encore, ce genre de bordure si bien conçu que l’on pouvait s’y allonger à moitié en admirant la beauté du ciel ? Le confort y serait bien plus grand.

Un long soupir força le passage de ses lèvres avant qu’il ne daigne poser un pied à terre. Il tenait à peine debout et tangua pour arriver à son lit. Il vacillait à gauche, à droite, et ainsi de suite en se grattant fiévreusement le crâne. Sa vision était si trouble qu’il distinguait à peine le sol. La fatigue l’avait submergée d’un seul coup, un lourd poids s’était formé dans sa tête, lui ordonnant de s’allonger correctement et de fermer les yeux pour mieux se reposer. Dans un ultime pas, il buta contre un pied de son lit et s’affala sur sa couverture comme s’il pesait une tonne et demi. Une douleur lancinante traversa sa jambe. Un gémissement perça ses lèvres qu’il étouffa en serrant faiblement la couette contre son visage. Aucun oreiller à porté de main ? Tant pis. Sur le ventre, il ferma les yeux, se laissant choir dans un sommeil réparateur. Tout habillé, il s’endormit ainsi se replongeant dans un de ses multiples rêves, divers et variés.

« A l'heure où les étoiles, frissonnant sous leurs voiles, brodent le ciel changeant, de fleurs d'argent. »


*Mini Flash Back*


Il se précipitait vers lui, un sourire aux lèvres, après une journée entière de dur labeur. Enfin il pourrait se détendre, enfin il pouvait courir du haut de sa petite taille, sac en bandoulière sur l’épaule, vers le bonheur même. Il ne se rappelait pas avoir un jour ressentit une telle chose pour quelqu’un. Certes il n’avait plus aucun souvenir, Tout ce dont il avait encore mémoire étaient ces nombreuses paroles, ces murmures qui le faisait toujours frissonner, et lui donnait froid dans le dos. Mais il ne cherchait pas à comprendre, mieux valait oublier, tout enfouir dans un coin de son esprit, fermer à clef et ne plus jamais vouloir y repenser. Il savait que la douleur serait trop grande. Les médecins avaient plusieurs fois voulu lui dire ce qu’il en retournait, mais il les avait toujours fait taire d’une façon ou d’une autre. Il ne voulait rien savoir. Depuis ces quelques années, il ne souhaitait qu’une chose, refaire de sa vie un conte et non un cauchemar. Tenant tout de même son sac d’une main pour ne pas qu’il vienne à taper contre sa hanche et lui faire mal, il trottinait dans sa direction. Très vite et étrangement, il lui sauta dans les bras comme il en avait l’habitude. N’étant pas particulièrement grand, il arriva à enrouler ses jambes autour de sa taille.

- Niniiiii, fit-il dans son oreille d’une petite voix.


Il nicha sa tête dans son cou dans un long soupir d’aise. S’il l’avait put, il se serait certainement endormit ainsi. Peut-être le trouvait-il encore plus confortable qu’un lit. Si ce n’était pas le cas, une chose était sûr, il le trouvait plus important qu’un lit. Il se rappelait la première fois qu’il l’avait vu et qu’il avait su que ce serait lui, qui le servirait. Il l’avait trouvé aussi étrange qu’intéressant. Il l’avait regardé avec de petites billes à la place des yeux, comme si devant lui il avait une étoile et non un majordome arrivé au plus haut des rangs. A croire qu’il en était arrivé à un point où les roses et les étoiles lui paraissaient toutes deux tout bonnement magnifique. La première chose qui lui avait traversée l’esprit était certainement « Pourquoi ne fait-il pas partit des élèves normaux ? Est-ce un choix ou bien en est-il obligé ? ». Peut-être l’avait-il alors prit pour un enfant, car c’était ce dont il avait l’air à le fixer ainsi. Il était bien loin de faire son âge aujourd’hui comme il y a quelques années. Sa taille même en disait long sur son caractère, un grand enfant, au cœur d’or certainement. Toujours souriant, jamais, au grand jamais il ne parlait. Pourtant peut de temps après, il avait réussit, malgré la difficulté à soutirait faiblement quelques paroles à ses cordes vocales. Cela n’avait pas été douloureux nous, un grand soulagement. Un jour il parlerait normalement, il en était certain.


*Fin Mini Flash Back*


Takanori dormait si paisiblement ces temps ci, que ses réveilles était souvent rude et difficiles. Il était étrangement détendu, comme si tous ses problèmes avait disparu à son arrivé dans cet endroit. Quelle école étrange ne trouvez-vous pas ? Avait-il réellement besoin, lui, d’apprendre les bonnes manières ? En réalité, il n’en avait aucune idée. Il ne savait non plus à quoi se comparer. Il ne se connaissait pas, il ne savait de lui-même que son prénom, son nom restant à jamais un secret défunt. Il se savait également gentil, emprunt de bonté et de gratitude envers les gens qu’il aimait, mais comment pourrait-on le qualifier autrement ? Un pantin peut-être, manipulable à souhait, une chose avec laquelle jouer était si facile que pou lui, la liberté n’avait jamais existée. Il était jeune, intelligent certainement, la cause principale de sa mise à l’écart des autres, la chose qui lui donnait par moment l’impression d’être un monstre que personne ne comprendrait. Délaissé, abandonné sur un trottoir comme une vulgaire poupée de chiffon…

S’il était encore ici, ce n’était certainement que grâce à son majordome. Il n’aimait d’ailleurs pas l’appeler ainsi, il préférait son surnom à cette forme de supériorité qu’il qualifiait de « sadisme caché ». Certains maîtres qu’il voyait tous les jours lui donnaient l’impression de n’être que des esclavagistes, sans cœur qui semblaient confondre leur propre shitsuji avec des chiens ou des bonnes à tout faire. Dans quoi ont-ils étés élevés exactement ? Tout cela avait le don de l’exaspérer. Ce n’est pas parce que leur travail est de faire valoir leur loyaux service qu’ils n’ont pas eux aussi une âme et un caractère, pour chacun différent et tout aussi intéressent. Qui plus est, lui-même il aimait beaucoup son propre « serviteur ». Et puis comment ne pas apprécier quelqu’un qui se dévoue corps et âme à votre petite personne ?

Takanori dormait profondément. Pour tout vous dire, il ne programmait presque jamais son réveil. Il n’aimait pas devoir sentir vibrer son téléphone sous son oreiller ou même entendre la sonnerie désagréable qui lui annonçait une future journée bien longue et monotone. Du moins, pour ce qui était de ses cours, toujours très stricts et bien ennuyeux pour quelqu’un de passablement intelligent. Il n’entendit la porte de sa chambre s’ouvrir. Allongé sur le ventre, sur son lit et dans le mauvais sens, à l’opposé de son oreiller, son souffle se faisait régulier, ses mains faiblement accrochée à sa couverture. Faire plus adorable que cela relevait de la supercherie, c’était tout bonnement impossible. Bien qu’il ait longuement tourné et viré dans son lit durant toute la nuit, il avait reprit sa position initiale. Le son d’une voix le réveilla et le sortit de sa torpeur. Il se redressa faiblement, ses cheveux ébouriffés et sa chemise ouverte témoignant de la nuit agitée qu’il avait passé. Il se frotta longuement les yeux et s’assit en tailleur en se grattant la tête. Les yeux presque clos, il tentait de discerner la silhouette de son réveil humain dans le voile de brouillard brumeux qui rendait sa vue opaque. Il bailla un bon coup en portant sa main devant sa bouche.

- Ohaaaayoooooooo nini, fit-il juste après avoir baillée, dans un faible murmure, clignant frénétiquement des yeux pour s’éclaircir la vue.

Il agita alors sa main en signe de bonjour et afficha un large sourire ce qui rendait la vue du petit être très… Mignone.
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MessageSujet: Re: Come closer [Pv Takanori-sama]   Come closer [Pv Takanori-sama] I_icon_minitimeLun 1 Juin - 15:12

« Nini, tu sais ce que tu représentes pour moi dit ? J’aime quand tu me sers dans tes bras Nini… Je souhaite du plus profond de mon âme ne pas te déranger avec ce genre de caprice, mais si tu savais à quel point cela peut me faire du bien… Je ne crois pas un jour avoir eut droit, avec qui que ce soit, à ce genre de proximité. Si j’avais su… Si avant de te rencontrer je m’en étais rendu compte, à quel point cela m’est bénéfique, que ce serait-il passé Nini… ? Encore une question sans réponse. Elles me semblent si nombreuses maintenant que je ne saurais même les compter. Mais Nini, es-tu sûr que cette sensation de bonheur, si éphémère lorsque tu viens à t’éloigner de moi, ne vient pas des sentiments que j’éprouve à ton égard… ? Est-ce que si j’enlaçais une autre personne, si je trouvais un surnom qui me tient à cœur à quelqu’un d’autre, serait-ce pareil ? Est-ce si facile Nini… ? »

Flash Back

« Takanori ! Mon cœur dépêche toi tu vas être en retard au lycée ! Le héla sa mère en le voyant sortir de sa chambre à la hate. »


Les cheveux ébouriffés, il ne savait plus où donner de la tête. Bon sang, c’était la troisième fois cette semaine que son réveil sonnait avec trois quart d’heure de retard. Qui plus est, il n’en était qu’à sa première semaine de cours. Quelle image allait-il donner de lui ? un petit délinquant, un garçon qui ne souhaite autre chose que déranger le cours peut-être. Mais il fallait le reconnaitre, Takanori ne se rendait dans sa salle de classe uniquement que pour paraître plausible aux yeux de l’Etat de part ses notes excellentes en toutes matières. Bien sûr, jamais il ne se venterait de ses capacités supérieurs à la moyennes car s’il avait put, il en aurait facilement fait don à qui l’aurait souhaité. Certes ainsi il s’assurait un avenir, mais en revanche, il n’avait rien d’une vie sociale exemplaire, bien au contraire. Non il ne restait pas à l’écart, il tentait toujours, d’une certaine manière de s’intégrer à plusieurs groupes qui, bien évidement, ne l’acceptaient pas entièrement.

En vitesse, il fit demi-tour, retournant dans sa chambre pour s’habiller de façon précipitée. Il ouvrit un tiroir, en sortit aussi vite qu’il put un débardeur blanc et un pull noir qu’il superposa sur son petit corps, enfilant alors un pantalon cigarette noir pour parfaire le tout… Qui était bien loin d’atteindre la perfection. Il jeta un regard à son faible corps reflété dans le miroir à sa droite. Ce qu’il pouvait haïr son image… Il laissa échapper un faible sourire en tirant machinalement sur les pans de son pull, déjà plus grand qu’il ne le fallait. Son regard se posa un instant sur le sol, repensant à ses derniers jours où, encore et encore, ses parents ne faisaient que se disputer. Takanori avait toujours été très proche de son père, plus qu’on ne pouvait l’imaginer certainement. Rien à voir avec les engueulades perpétuelles et journalières qu’il s’offrait bien souvent avec sa mère. Il ne comprenait ce qu’il se passait, comment sa famille pouvait ainsi se diviser comme un rien, comme si elle n’avait jamais existé qu’en rêve.

Il secoua la tête, chassant cette image de son esprit et se dépêcha d’aller préparer ses affaires de cours. Sur son lit, il étala ses cahiers, ses livres et ses stylos, prenant soin de choisir un à un chaque élément susceptible de pimenter légèrement cette futur journée promettant d’être bien ennuyeuse. Avec un petit sourire contenu, il tomba sur la photo de son grand frère. Cela faisait si longtemps qu’il ne l’avait pas vu. Comment allait-il ? Avait-il réussit son rêve. Ce qu’il pouvait être beau, son grand frère. Rien à voir avec lui, pensa-t-il. Il était grand, mince, légèrement musclé et arborait une chevelure si magnifique, tombant en cascade dans son dos qu’il en était impossible de ne pas l’admirer. Si charismatique, si pâle que sa peau en semblait translucide. Il l’avait vu, il y a peu de temps, à la télévision. Comme d’habitude, il prenait certainement son pied à poser devant de nouvelles agences de mannequinat. Rien de bien surprenant qui plus est. Malheureusement, il avait toujours été absent. Il n’avait jamais prit le temps de serrer son petit frère dans ses bras, de lui faire comprendre qu’il avait une quelconque importance à ses yeux. Non, il se contentait du strict minimum et ne l’appelait que rarement.

Il glissa la photo dans son agenda et prit une pile de cahiers qu’il prit soin de classer en ordre de grandeur dans son sac en bandoulière. Son doigt s’appuya sur le bouton de ses volets roulant pour laisser entrer dans la pièce une vive lueur, celle du soleil fraichement apparut. Au final, on ne pouvait pas dire qu’il se dépêchait non, loin de là, il trainait dans sa chambre comme une véritable larve. Avec nonchalance, il attrapa son sac, fit une moue peu satisfaite et le traina jusque dans le Salon tête basse.

« Tient mon chéri, passe une bonne journée et dépêche toi ! »


Il attrapa la boite noir enveloppée dans un tissu soyeux blanc que lui tendait sa mère et marmonna.

« Arigatô »


Sans un mot de plus, il passa son indexe dans le nœud du tissu et se dirigea dans l’entrer pour mettre ses chaussures en cuir, cirées noires. Courbé, son index libre lui servant de chausse pied, il sentit une main ébouriffer ses cheveux qu’il venait à peine d’aplatir.

« Allez gamin fait pas cette tête ! »


Cette voix, cela faisait si longtemps… Il releva la tête et tomba nez à nez avec son grand frère qui souriait toujours si chaleureusement. Takanori ne put qu’en faire de même. Ses yeux se remplirent d’étoiles. Il était si admiratif que son corps même montrait sa joie de le revoir, ne serait-ce que dans sa posture. Il ne suffit que de quelques secondes pour qu’il ne se soit lové contre lui, le nez dans son tee-shirt. Leur différence de taille était tout bonnement énorme. A côté de son frère, Takanori ne ressemblait qu’à un piètre gamin. Respirant longuement son odeur, les yeux clos, il s’agrippait faiblement à son manteau.

« - Nii-san…
- Allez va en cours, tu vas sérieusement en retard si tu continues, t’as pas changé gamin ! Il rigola.
- Demo…
- Dépêche toi ! »

Il le poussa gentiment puis lui fit signe de s’en aller. Takanori fit une moue adorable en baissant la tête et finalement, rattrapa son sac en marchant en canard. Dos courbé, il partit en fermant la porte derrière lui, jetant un dernier coup d’œil à son grand frère. Il le voyait si peu souvent… Comment pouvait-on l’obliger à aller en cours alors qu’il était là, chez lui ? Il laissa échapper un faible soupir, et se décida enfin à s’en aller. Durant de longues minutes, il marcha, seul comme toujours, les yeux presque clos, sans trop regarder dans quoi il s’engouffrait. Tenant son sac contre son cœur, devant lui, il n’arriva au lycée qu’à la seconde heure de cours.

Lorsqu’il pénétra dans sa salle de classe, tous le regardèrent avec cet air de dédain, cet air qu’il connaissait si bien. Il s’arrêta en plein milieu de la classe, leur jetant un coup d’œil à tous, assez gêné. Se mordillant la lèvre inférieur, il rebaissa à nouveau la tête, se dirigeant jusqu’à sa place en fixant le sol. Il avait l’habitude d’être regardé ainsi, lui « l’intello » lui celui qui avait tant de mal à se fondre dans la masse, et pourtant dieu sait qu’il était petit ! Rien à faire, tout le monde semblait le voir tel un extraterrestre.

S’ils avaient eut plus d’argent, ses parents l’auraient-ils mis dans une école spécialisée ? Très bonne question, non seulement ils étaient bien loin d’être riche, mais qui plus est, le centre d’attraction principal avait toujours été son grand frère. Rien à faire, même s’il n’était pas là, il occupait toutes les pensés, celles des plus jeunes comme des plus âgés. Comme si, les seules fois où l’on pouvait le voir, on l’on était doté de ce privilège, il s’accrochait à nous et nous hantait tel un vulgaire fantôme. En même temps, ce n’était pas bien étonnant vu sa prestance constante. Il posa son sac au sol et sortit deux de ses cahiers ainsi que quelques stylos, tous basiques, sauf un, celui peut-être reflétant le plus ses « gamineries ». Une chose qui ne changerait certainement jamais. Au bout du stylo en plastic bleu, on pouvait apercevoir un petit hamtaro avec ses petites yeux fermés, et cette bouille si craquante qui au final, ressemblait certainement un peu trop à notre cher Takanori. C’était le seul cadeau de son frère auquel il avait eut droit, depuis sa naissance à nos jours.

La journée défila lentement, trop lentement à son gout, comme toujours. Il n’y avait rien d’intéressant dans les cours que faisaient les professeurs. Qui plus est, s’il devait compter le nombre de fois où les enseignants faisaient des fautes, d’inattention surement, il n’en finirait pas. Mais cela, à quoi bon le dire étant donné qu’il était le seul à comprendre ? Dans tous les cas, il ne ferait qu’accroitre sa « fausse popularité » et nourrir les critiques des autres élèves, leur donnant de nouveau sujet sur lesquels se moquer allégrement. Autant faire comme si de rien était, après tout, ce n’était pas lui qui terminerait à la rue ou bien comme caissier dans la superette du coin. Non, hors de question. La sonnerie retentit. Il releva la tête et ses yeux se posèrent sur l’horloge. Enfin la fin des cours. Il laissa échapper un long soupir d’aise alors que déjà, tout le monde s’en allait. Ce n’était pas étonnant, tous les jours, il les voyait se ruer vers la porte cherchant à savoir qui serait le premier à prendre une bouffée d’air frais.

Il se releva, prit son sac, déjà seul et quitta la salle, comme tout le monde mais avec de longues minutes de retard. Oh non, il était loin d’être pressé. Il savait que son frère ne l’attendrait pas à la maison, que sa mère serait encore certainement en train de faire le nettoyage de printemps alors qu’ils étaient en été, et que son père lui était en train de rentrer du travail dans l’espoir de réussir à trainer madame au restaurant. Une légère plainte s’extirpa de ses lèvres. Ce qu’il pouvait haïr ce train de vie. Il se sentait tout, sauf à sa place. Il quitta le lycée, l’esprit ailleurs, faisant inconsciemment le vide. Il prit le chemin de la maison, penaud et pas plus pressé que ça, empruntant comme toujours les grandes avenues de Kyoto. Certes, la pollution était moins présente qu’à Tokyo, mais le nombre de voiture circulant sur chaque voix produisait une telle fumée que se distinguer dans les foules en devenait de plus en plus ardu. C’était pour cela que ses yeux refusaient chaque jours de se heurter à autre chose qu’au sol qui lui paraissait lui plus familier encore de jour en jour.

« Itai… » Gemit-il en rentrant droit sur un tas de personne, agglutiné sur le trottoir
.

Takanori se frotta la tête un instant en faisant la moue et daigna enfin suivre le regard de ses gens, tourné vers la route et semblant si horrifié que son cœur s’en relevait en de nombreux sursauts d’inquiétudes. Que se passait-il ? Il fronça les sourcils, et ses yeux se posèrent sur un amas de ferrailles et de bouts de verres brisés, jonchant chaque voie et créant un bouchon monstre. Il plissa les paupières, tentant d’y voir plus clair, et montant sur le rebord d’une baie vitrée d’un magasin pour survoler la route du regard. Soudainement, ses yeux s’exorbitèrent. Cette voiture, il la connaissait si bien… Même ainsi défigurée, il reconnaissait sa couleur si hors du commun, un rose fuchsia, à l’image même de sa mère et de la dévotion de son père pour lui faire plaisir. Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il aperçut la chevelure si magnifique de son frère ensanglantée, brillante de milles éclats de verres. Il ne lui fallut que quelques secondes supplémentaires pour que le visage de sa mère, couchée sur mon père, inerte et les yeux grands ouverts ne l’interpelle. La voiture était écrasée, renversée sur le côté, des bouts de bois la transperçant, tombé d’un camion qui certainement n’avait pas vu le carambolage arrivé.

Jamais il n’aurait pensé éprouver cela un jour. Jamais il n’aurait cru se sentir si mal que les larmes dévaleraient ses joues tel un torrent impossible arrêter. Il porta sa main à sa bouche, horrifié, dégouté d’un tel spectacle. Mais il n’eut même le temps de réaliser, son corps fut projeté au sol et sa tête le heurta de plein fouet. Les derniers sons qu’il entendit furent ce qu’il qualifierait d’un « boum », d’une explosion, plus conséquente qu’il ne se le fut imaginé. Inerte, on ne lui jeta un regard, on ne le regarda pas, on ne lui porta attention, on l’ignora comme une vulgaire poupée de chiffon.

FIN FLASH BACK

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MessageSujet: Re: Come closer [Pv Takanori-sama]   Come closer [Pv Takanori-sama] I_icon_minitimeLun 1 Juin - 15:12

Comment pourrait-on souhaiter se rappeler d’une telle chose ? Il était tout à fait normal pour lui d’avoir oublié ces souvenirs. Imaginez, à quel point cela pourrait être dure de vivre avec de telles images, chaque jour revivre un même drame, accablant, profondément triste. N’est-ce pas mieux de se reconstruire et d’apprendre à vivre dans « un monde meilleur ? ». S’il s’était rappelé ne serait-ce que d’un petit détail de cette journée, il ne serait là aujourd’hui. Il ne pourrait demander à Shun d’être là, chaque jour que dieu fait pour lui. Car où serait-il alors ? Un asile psychiatrique ? Ou peut-être bien encore à l’hôpital qui sait. Mais aujourd’hui, il vivait sereinement, dans un environnement difficile pour lui, car il n’était pas plus accepté qu’au paravent, mais il avait droit à la présence d’une personne qui l’aidait à surmonter tout cela, inconsciemment.

Il gardait en lui tant de bons souvenirs passés avec Shun qu’il ne saurait même les compter. Ce serait bien trop long. Rien que d’y penser, rien que le fait de se rappeler ces jours là, un fin sourire naissait sur son visage d’enfant. Tous ces souvenirs signifiaient beaucoup pour lui. C’étaient les premiers passés avec une personne qu’il aimait particulièrement, une personne qui n’était pas sa mère adoptive. En réalité, Takanori l’avait trouvé si étrange la première fois qu’il l’avait vu, si réservé qu’il n’avait put se résoudre à ne pas s’intéresser à lui. C’était plus fort que lui, il avait voulu à tout prix qu’il l’apprécie et qu’il lui fasse confiance. Il avait souhaité haut et fort, dans son esprit être la première personne à compter pour lui, et ce, sans même s’en rendre compte. Comme l’un de ses nombreux caprices, il n’avait eut qu’une idée en tête, percer le mystère d’une telle âme, si mystérieuse.

Takanori le regarda entrer en souriant. Comme tous les matins, il avait droit à son petit déjeuner, presque au lit. Mais également comme tous ces beaux matins, il avait droit à ses petites, gentilles réprimande de la part de son Shitsuji. En parlant de ce mot ci, il n’avait jamais comprit pourquoi LUI en particulier, pourquoi il avait eut droit à un majordome de rang S, dès son arrivé. Cela devait être une honte pour Shun d’avoir un maître tel que lui. Il savait que dans une école si réputée, l’argent était prisé comme un joyau indispensable. Dans les autres cas, mieux valait se faire virer dès le premier jour, pensait-il. De quoi devait-il avoir l’air au près de ses collègues ? A cette pensé, il se sentit certainement plus coupable qu’il ne le devait et fit une moue tristounette, le laissant rafistoler sa chemise comme un enfant en bas âge. Encore mal réveillé, ses cheveux avaient toujours du mal à tenir en place sur sa tête. D’ailleurs il le sentit à l’insistance que prit Shun à le recoiffer même grossièrement. Lorsqu’il eut finit, il releva la tête vers lui en reprenant un air serein, n’ayant aucune envie de l’inquiéter pour rien.

Il se releva en titubant et se dirigea jusqu’à la chaise avec des petits yeux encore dans le brouillard. Il se tourna un instant vers Nini et articula avec un sourire à croquer :

« Arigato Nini… »


Il ne comptait plus non plus le nombre de fois où il lui disait ces mots. Il faisait tant pour lui… Il s’assit fasse à son petit déjeuner, toujours bien copieux. Il se demanda un instant comment il arrivait à engloutir un tel repas sans prendre un seul kilo. Peut-être était-ce la qualité de la nourriture ou bien le fait que cela soit Nini qui l’ait préparé ?

« Itadakimasu ! » Fit-il avec un franc sourire dans un murmure, les mains jointes, à moitié endormit.


Il prit les baguettes et commença à piquer dans tous les plats avant de les porter à sa bouche qu’il ouvrit grand pour laisser entrer les aliments. Bien redressé dans sa chaise, il laissa échapper un long soupir de satisfaction avant de s’affaler lamentablement comme une loque, un sourire très ANANAS collé au visage. Que ferait-il aujourd’hui sans son Nini ? il resta ainsi de longues secondes, les baguettes dans la bouche et les yeux clos avant de se décider soudainement à les ouvrir. Il tourna la tête vers Shun, un peu gêné d’avoir été observé en faisant une telle tête et dit d’une petit voix un peu forcée pour qu’il puisse l’entendre de là où il était.

« Ano… Tu peux t’asseoir Nini… ! >////< »
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Come closer [Pv Takanori-sama] Vide
MessageSujet: Re: Come closer [Pv Takanori-sama]   Come closer [Pv Takanori-sama] I_icon_minitimeDim 9 Aoû - 20:04

« Je ne pense pas à l’heure actuelle être en mesure de pouvoir décrire ta beauté Nini. Cela peut paraitre fou à quel point je peux aimer te regarder et tenter d’analyser chacun de tes gestes. Cela en devient presque une maladie pour moi qui en tant que maitre ne devrait même pas oser poser mes yeux sur toi. Demo, Nini, on est au même niveau finalement… Ne t’en rends-tu pas compte ? Je ne viens pas d’une famille riche, je ne sais d’où je viens… Alors comment pourrait-on affirmer une telle horreur ? Que je suis supérieur à toi ? Tu ne fais que panser mes plaies, m’aider à survivre dans un monde où je n’ais plus aucun repères… Il n’y a même de mot pour dire à quel point tu peux m’être bénéfique. Je ne te considérerai jamais comme mon majordome, car tu es et restera mon seul soutient. C’est pourquoi tu as tant d’importance, et inconsciemment, je suis certain que tu n’es même pas au courant de tout cela. Après tout, comment pourrais-tu l’être ? Chaque jour, j’hésite tant à te dire combien tu comptes à mes yeux, mais la peur d’être ridicule, la peur de tout perdre soudainement, cette peur contre qui se battre ne sert à rien… M’en empêche, et semble bâillonner ces sentiments en moi pour que jamais tu ne puisses les comprendre… »

Gomen ! Je sais que cela ne sert à rien mais je le dis, gomen…

FLASH BACK


Il ouvrit les yeux, une faible lueur l’aveugla alors que sa respiration se faisait haletante. Il sentait une pression sur sa gorge, des mains parcourir son corps. Un dégout profond prit possession de son être. Il tenta de bouger, les bras, les jambes, rien à faire. Des liens le maintenaient attaché. Il ne voyait pas clair, il était perdu. Il avait beau cligner des yeux, la brume s’amoncelait sous ses paupières. Il ne distingua que quelques formes, des hommes à en juger par les sons graves qu’il entendait. Mais que faisait-il là bon sang ?! Il commença à paniquer, il se mit à s’agiter et à tenter de se dégager comme il pouvait, mais la pression sur son cou se fit plus forte.

- On essai de nous échapper mon mignon ? Lui murmura une voix grave, avec cette pointe de perversité qui fit battre son cœur un peu plus fort.

Takanori frémit. Il en était sur maintenant, on était tout sauf en train de le soigner. Car son mal de crâne lui rappelait sans trop de problème sa malencontreuse chute. Il ne savait plus quand. Il avait perdu la notion du temps. C’était comme si d’un cou, il s’était matérialisé dans l’un de ses pires cauchemars. Il avait peur, plus que jamais auparavant. Et dieu sait qu’on lui en avait fait vivre des choses désagréables, mais rien de comparable à cela. Il se mit à trembler. Il peinait à respirer, cette main sur sa gorge l’obligeait à inspirer et expirer non pas par reflex mais par obligation. Il devait se forcer à chercher ne serait-ce qu’un peu d’air pour ne pas s’évanouir à nouveau et risquer de perdre le total contrôle de son corps. A en juger par l’humidité de l’endroit et l’odeur des lieus, ils se trouvaient certainement au fond d’une cave. Le fil de lumière qu’il distinguait au loin n’était autre qu’une simple porte entre-ouverte, au bout d’un escalier semblant sans fin.

- C’est quoi son ptit nom au gamin ?
- Hum… Laisse-moi voir. Dit une seconde voix.

Il sentit une nouvelle main parcourir son corps. Elle était froide, et cette sensation le fit frissonner. Il tenta de se redresser, mais plus il bougeait, plus l’air lui échappait. Les doigts glissèrent sur son bas ventre, et entamèrent leur chemin entre sa ceinture et sa peau. Une autre main fouillait dans ses poches, frénétiquement, et s’arrêta un peu plus dès qu’elle pénétra celles à l’arrière de son pantalon. Takanori déglutit. Il referma les yeux. Il ne voulait rien voir de cela, sentir et se savoir l’objet de désir d’hommes qu’il n’avait certainement jamais croisé lui suffisait. Cette main baladeuse attrapa son porte feuille avant de revenir palper ses fesses. Il sentait un doigt jouer avec l’élastique de son boxer et caresser sa peau. L’homme qui lui maintenait la gorge sous pression attrapa le porte-monnaie et l’ouvrit, découvrant alors avec joie le nom de sa nouvelle proie. Takanori entendit quelque chose heurter le sol, il sursauta alors que soudain, la poigne de l’homme se resserra. Son souffle vint caresser ses lèvres, son visage s’était dangereusement rapproché du sien.

- Pauvre petite chose…
- Pas mal pas mal.

A ces dernières paroles, il sentit cette main qui n’avait cessée d’agacer son bas ventre venir serrer fortement son entre jambe. Un gémissement de douleur échappa à Takanori qui se mordit la lèvre, haletant sous le peu d’air qu’il réussissait à atteindre. Il était horrifié, dégouté par ce qui lui arrivait. Il se sentait déjà salit, salit qu’on le touche ainsi alors que personne au monde n’avait eut ce privilège jusque là.

- Mais c’est qu’on proteste ! Lâcha l’un des deux en rigolant, comme si le voir souffrir ainsi les amusait.

A son plus grand bonheur, la pression sur sa gorge se retira soudainement, et il se mit à tousser, encore et encore, étouffant. Il avait l’horrible sensation qu’un trop plein d’air pénétrait dans ses poumons, comme si ces derniers allaient éclater. Il ne tentait plus de bouger. Dans tous les cas, il était attaché, et ne pouvait rien faire. Soudain, une odeur autre que celle qu’il sentait depuis le début remonta jusqu’à son nez. Etrange, il n’avait jamais sentit tel parfum. Non pas qu’il soit désagréable, plutôt qu’il ait un effet particulier sur ses sens.

- Tu vas voir, tu vas très vite te sentir mieux… Lui murmura l’homme qui venait de lâcher sa prise.

Il commença à avoir chaud, très chaud. Il se mit à haleter de plus belle, se tortillant au sol alors que cela ne servait strictement à rien. Tout à coup, un fouillis de paroles résonna dans la pièce. Il ne savait d’où cela venait, et ouvrit les yeux. Ayant à peine reprit ses esprits, il réussit à apercevoir une image, à la télévision. C’était si flou, il n’apercevait que quelques personnes, visiblement une sacrée foule ameutée à un même endroit. Il tenta d’écouter et entendit alors en premier plan, une voix féminine, tout ce qu’il y a de plus banal dans le monde télévisé.

« Il y a de ça quelques heures, bientôt une journée, un carambolage à eut lieu dans le quartier de Shibuya. Il semblerait qu’une voiture roulant une vitesse considérable ait surgit au détour d’un carrefour alors que son feu de signalisation était rouge. L’objet déclencheur de cet horrible événement ne semble pas avoir prit partit du drame. A l’écoute de certains témoins, la voiture aurait disparue dans une allée voisine après avoir provoqué l’incident. Le bilan se trouve être actuellement de onze morts et sept blessés. Les blessés sont malheureusement tous de simples piétons qui se trouvaient malencontreusement au mauvais endroit au mauvais moment. Voyez derrière moi, il semblerait que de nombreux dégâts superficiels soient encore à déplorer comme la perte de nombreux magasins et un fin que les pompiers tentent avec difficultés d’arrêter avant qu’une explosion n’ait lieu. Les noms des personnes décédés ne sont pas encore publiés dans la presse, mais nous conseillons à toutes personnes reconnaissant l’une de ces voitures – ou se qu’il en reste – de se manifester au plus vite pour faciliter l’identification des corps. Attention… ! » Termina-t-elle sur un ton d’horreur alors que soudain la liaison avec le lieu du drame fut coupé.

Le présentateur sembla confus, au simple ton de sa voix l’on pouvait sentir ne serait-ce qu’un brin de panique. Après tout, cela était tout à fait normal, il n’y avait pas plus facile à discerner. « Veuillez nous excusez pour le désagrément encouru… La connexion devrait être rétablie d’ici quelques minutes, nous vous tenons au courant dans les plus brefs délais. » fit-il d’une voix tremblante et mal assurée, un sourire forcé animant ses lèvres de façon désagréable. Comme si cela n’était rien… Il avait parlé comme si cet évènement n’avait rien d’important ! Comme si la mort de tant de gens était tout sauf déplorable, voir même jouissive. Takanori sentait les larmes lui monter aux yeux. Il se rappelait avec horreur les dernières minutes avant qu’il ne perde conscience. Il grimaça tandis que sa tête bascula en avant, retenant avec difficulté de lourds sanglots de tristesse. Son cœur se comprimait dans sa poitrine, la douleur qu’il ressentit à l’idée de n’avoir plus personne à ses côté était indéfinissable.

De nombreuses larmes se mirent à perler sur ses joues, comme un torrent, elles refusaient de s’arrêter. Sa respiration se fit de plus en plus difficile, plus qu’elle ne l’était alors. Il ne réussissait qu’à atteindre le minimum d’air susceptible de le maintenir conscient. Mais ses pleures ne s’arrêtaient pas, son cœur lui faisait si mal qu’il lui était impossible de penser à quoi que ce soit d’autre. Soudainement, une main attrapa ses cheveux pour tirer son visage en arrière et découvrir la rougeur de ses joues et son état plus que déplorable. L’homme face à lui, grand, et plus fort que lui, s’accroupit en passant lentement son doigt sur son manteau. Avec un léger sourire, il vint lui murmurer :

- Que t’arrive-t-il petite chose… ? Tu as perdu ta famille, ils t’ont abandonnés n’est-ce pas… ?

Un léger rire raisonna dans la pièce alors que l’autre homme qui était maintenant à l’autre bout de la pièce semblait poser quelque chose au sol et préparer un nouveau supplice. Takanori n’osait ouvrir les yeux, mais il suffisait d’un unique et petit battement de cil pour qu’une nouvelle larme vienne dévaler l’une de ses joues. Ca y’est, il savait ce qu’était cette fichu odeur, du moins, il le sentait à la présence d’une toute autre douleur, physique. Il pouvait mettre un mot sur ce qu’il avait eut l’honneur d’inhaler : aphrodisiaque. Il n’y avait plus de doute. C’était pourtant la première fois qu’il en faisait l’objet, mais il en avait déjà entendu parler. Visiblement, l’homme devait avoir particulièrement peur de ne pas exciter ce pauvre adolescent sans quoi il n’aurait pas utilisé un truc pareil. Du moins, c’est ce que se dit Takanori, histoire de relativiser un minimum quant à sa situation, si cela était possible.

Il perçu la froideur le touché d’une main se balader et découvrir les formes encore peu développées pourtant de son torse après avoir passé la barrière de son tee-shirt. Le vêtement remonter de plus en plus, laissant découvrir sa peau blanche et pourtant si parfaite même à la faible lueur régnant dans la salle. Takanori se mit à trembler sans même s’en rendre compte alors que son dégout de lui-même se prononçait à chacun des gestes de cet homme. Il voulait partir, hurler et quitter cet endroit, quitter ce monde qui ne lui voulait que du mal.

- Fait un sourire à la caméra. Fit le second homme d’une voix qui aussitôt le fit réagir.

Son rythme cardiaque s’accéléra un peu plus, son visage se releva aussitôt vers l’objet de ses peurs. Il entrouvrit les yeux et une insupportable et une vive lumière l’aveugla l’espace d’un instant. Le temps qu’il ne réalise que tout cela, que ce cauchemar allait être immortalisé. Il frôla la crise cardiaque en remarquant le sourire satisfait du scénariste en chef. L’adrénaline monta à nouveau dans son corps, ce qui lui valut une faible plainte quasi inaudible. Il rebaissa la tête, vulnérable et opta certainement pour la meilleur des solutions, se laisser faire. Il laissa courir les mains de cet homme sur son corps alors que son tee-shirt vola dans la pièce. Sa langue vint se loger dans son cou, traçant ainsi une longue courbe jusqu’à son oreille.

- Bien… Fit l’autre en se rapprochant, voulant absolument avoir la scène du début, à la fin.

Takanori se mordit la lèvre pour ne pas hurler. De toute façon, que cela changerait-il. Absolument rien. Il fronça les sourcils, tentant de calmer sa respiration douloureuse et son envie presque indomptable de fondre en larme. La main vint s’appuyer sur son entrejambe, celle dans ses cheveux décidant de lâcher sa prise pour venir dégrafer avec hâte son pantalon. Ses doigts froids se glissèrent entre sa peau et l’élastique de son boxer pour venir agacer avec envie son membre qui évidement ne pouvait être autrement que tendu par une fausse excitation.

FIN FLASH BACK


« Si tu savais Nini… Si tu savais à quel point tu me manquerais si je venais à te perdre… Hum et tu me manques déjà, gomen… M'enfin même si je suis certaine que m’excuser n’y change rien… Je serais encore plus perdu que ce que je suis à l’heure actuelle. Tu es la seule personne à être là pour moi, la seule à accepter ma situation en dessous de tout et la seule qui me considère ici même comme un être humain et non ce BANANE de gamin, pauvre sans aucune utilité. »

Il est vrai qu’à l’heure actuelle, Takanori ne saurait que faire sans son grand protecteur à qui il offrait sa totale confiance, en échange de ne serait-ce qu’un peu d’affection. Chaque matin, il avait droit aux mêmes attentions qui lui faisaient toujours si chaud au cœur qu’il ne pouvait plus s’en passer. Ce n’est pas comme s’il n’en méritait aucune, au contraire, avait-il déjà fait quelque chose de mal durant toute sa vie ? Certainement non. Il voulait seulement se sentir important, donner à quelqu’un ces sentiments qu’il avait toujours gardé en lui, destinés à on ne sait qui. Enfin, surtout on ne sait qui le mériterait

- Eh ? Démo… Commença-t-il alors qu’un sushi vint se loger de force dans sa bouche à l’appel du ventre.

Il est vrai que Takanori adorait manger, et encore plus lorsqu’il s’agissait de la bonne nourriture préparer par les soins de son cher « Nini ». Il n’y avait rien de mieux, et son esprit toujours si tordu soit-il en témoignait de lui-même aux gémissements que laissait souvent échapper Takanori au gout exquis de ses petits plats. Il est clair que savoir ou non si un nouveau met plaisait à notre humble maitre était chose facile, vu ses façons d’exprimer son plaisir en toutes circonstance. Evidement cela le gênait ! Mais que pouvait-il y faire ? Strictement rien, c’était… Comme une de ces mauvaises habitudes dont on voudrait bien se débarrasser mais qui continue à nous pourrir incessamment la vie de jour en jour. Le genre de trucs qu’on hait plus qu tout en se rendant compte de la honte qui nous ronge un peu plus tard. Takanori fit la moue et reposa ses baguettes dans le plats pour réfléchir un instant en fixant longuement le sol.

Que faire ? Bonne question. Avec Nini, il avait toujours eut l’habitude de se balader, mais voila encore une sacrée routine qu’il serait bien de briser, non pas que cela soit désagréable, au contraire mais plutôt qu’un renouveau ne serait pas de refus. Pourtant, comment cela se faisait-il qu’aucune autre activité ne lui vienne à l’esprit ? Comme s’il n’avait besoin que d’amour et d’eau fraiche. S’amuser un peu ne serait pas mal non plus.

- Etto… Tu peux t’asseoir déjà et puis… On pourrait… Aller à la plage, et puis se balader en ville et au marché de nuit après non ? >w<
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